Comprendre comment adapter l’immobilier résidentiel et professionnel à la chaleur : la meilleure décision que vous pouvez prendre !

27/08/2024

📝 De nouvelles études montrent que de nombreux logements, bureaux, bâtiments professionnels ne sont pas adaptés à la chaleur, et que la chaleur humainement supportable est moins élevée qu’on ne le pensait. La chaleur affecte déjà les conditions de vie et de travail mais comment passer à l’action ? Que faire quand on est propriétaire ou dirigeant d’un bien exposé et que faut-il retenir de ces études ?

🤒 Celle publiée la semaine passée par la Fondation Abbé-Pierre[1], qui s’appuie sur le baromètre énergie-info 2023 du Médiateur national de l’énergie, indique que 55 % des ménages français ont déclaré avoir souffert de la chaleur dans leur logement en 2023, pendant au moins vingt-quatre heures. Les plus touchés par les excès de chaleur sont les locataires (63 %) et ceux qui habitent en appartement (62%). L’été 2023 avait été marqué par plusieurs épisodes de canicules. L’été 2024 a été chaud, et les projections du GIEC dans les années à venir ont de quoi interroger sur la capacité des logements concernés à rester habitables. L’étude de la Fondation Abbé Pierre nous ramène tout simplement à la notion d’usage des biens exposés, pour qu’ils protègent les habitants des conséquences sanitaires et sociales de la chaleur. 93% du parc bâti sera exposé à un risque fort d’ici 2050.

📉 En France, environ 85% des logements ont plus de 10 ans et répondent à des normes qui n’ont pas intégré la résilience à la chaleur. En l’absence d’investissement d’adaptation, la valeur patrimoniale d’un logement ne peut que chuter. C’est un sujet qui devrait sérieusement préoccuper les établissements bancaires. Les biens servent souvent de garantie aux prêts, et les encours de prêts immobiliers en France se montent à 1 300 milliards d’euros en France. Aujourd’hui, le DPE évalue essentiellement l’impact du logement sur l’environnement (émission de GES, isolation, et donc performance énergétique), mais rien n’est fait pour évaluer l’impact du changement climatique sur le bien immobilier. C’est notamment le cas de la résilience à la chaleur.

⚠️Les propriétaires de logements ne sont pas les seuls en manque de visibilité sur ce péril. De nombreuses crèches sont installées dans des bâtiments qui ont plus de 30 ans. L’âge moyen des écoles primaires dépasse 40 ans. Même chose pour les collèges et les lycées dont beaucoup ont été construits entre 1970 et 1980, et dont l’essentiel des travaux de rénovation ont été consacrés à la sécurité et l’accessibilité, mais pas la résilience à la chaleur. Le constat n’est pas différent pour l’univers de la santé. L’âge moyen des bâtiments des EHPAD est de 30 à 40 ans. Celui des hôpitaux oscille entre 40 et 50 ans.

🏭 Enfin, les bureaux et les locaux industriels n’ont rien à envier au parc immobilier public. Nombre de bâtiments ont été construits dans les années 1960 à 1980, pendant la période d’industrialisation. Et même si certains bâtiments ont fait l’objet de rénovations ou de réhabilitations, rien n’indique que les conditions de travail face à la chaleur soient supportables aujourd’hui et dans les années à venir.

❗ L’autre aspect que nous devons prendre en compte, qui fait écho à notre post du 6 août, concerne la chaleur physiologiquement tolérable et la manière de la mesurer. On sait que plus la chaleur augmente, plus la productivité diminue, et qu’au-delà de 30 degrés elle chute de moitié. Ce que les études récentes montrent[2] [3], c’est que le seuil au-delà duquel nous sommes physiologiquement en danger est bien plus bas que ce nous pensions.

🌡️ Les recherches de l’Université de Sydney ont montré que la limite de température “bulbe humide” (WBT), une mesure de température ressentie qui combine température et taux d’humidité, à laquelle un jeune adulte en bonne santé pourrait théoriquement survivre pendant six heures, est de 31 °C. Pour des gens plus âgés, et des travailleurs exerçant un métier physiquement exigeant, les conditions mortelles pourraient survenir à des températures plus basses.

❄️ L’étude explore diverses méthodes pour maintenir le corps humain au frais dans des conditions extrêmes, comme l’utilisation de ventilateurs, l’humidification de la peau, et le type de vêtements, autant d’éléments d’adaptation pour aider les individus à gérer la chaleur sans compromettre leur santé. Mais il faut avant tout adapter les bâtiments.

📝 Le rapport de la fondation Abbé Pierre suggère « d’intégrer systématiquement des travaux d’adaptation aux vagues de chaleur aux rénovations énergétiques subventionnées par l’État ». Les diagnostics obligatoires (DPE, Géorisques, etc.) n’imposent pas d’évaluer la résilience d’un bien résidentiel ou industriel aux aléas du climat. La réglementation évolue moins vite que le climat.

🎯Un propriétaire qui veut préserver son patrimoine et l’habitabilité de son logement, un chef d’entreprise qui souhaite garantir la sécurité de ses salariés et la rentabilité de son entreprise, un maire ou un Président de région qui veut préserver les conditions d’apprentissage des enfants n’ont pas besoin d’attendre que l’état régule. L’urgence est humaine, physiologique, et économique. Ils ont tous besoin de savoir quelles actions de remédiation ils peuvent mettre en place, à partir d’un constat transparent et scientifique sur les conditions climatiques actuelles et leur évolution qui affectent leur bien.

📊C’est précisément ce que fait Le Diagnostic de Performance Climatique (DPC). Pour votre logement, vos bureaux, vos usines, vos écoles, vos établissements de santé, si vous ne connaissez pas la valeur et l’évolution dans le temps de l’anomalie de température, le nombre de jours chauds ou de température ressentie au-delà de 25°C, 30°C, ou 35°C qu’il faudra gérer, le nombre et l’intensité des vagues de chaleur, le nombre de nuits tropicales, l’énergie nécessaire pour maintenir les locaux en-dessous d’une température acceptable…

📣Contactez sans attendre Tardigrade AI (contact@tardigrade-ai.com) pour un diagnostic complet. C’est la meilleure décision que vous aurez prise depuis longtemps.